La réalité virtuelle du Métaverse apporte-t-elle aussi des dangers réels ?

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La réalité virtuelle du Métaverse apporte son lot de dangers réels pour l’utilisateur.

Chaque évolution technique suppose des bienfaits mais aussi des revers. Cela est fatal. Il n’existe pas à proprement parler d’effets pervers liés à une évolution techniques, simplement des effets logiques.

Le Métaverse, ainsi, bouleverse les codes du monde informatique et même social tels que nous les connaissions jusqu’à maintenant. De plus, il apporte avec lui quelques dangers qu’il faut considérer avec sérieux. En son temps, la première révolution industrielle avait permis de faciliter la production. Notamment, en laissant croire qu’une ère d’opulence était à espérer. Cependant, cette révolution instaura au dix-neuvième siècle une misère sociale en Europe dont les conséquences furent souvent tragiques.


À ce jour, le Métaverse n’a pas encore réussi a se répandre tel qu’il le souhaiterait. Mais celui-ci a cependant vocation à s’étendre dans chaque foyer. Aussi, il importe de connaître au plus tôt l’étendue exacte des risques que comporte cette nouvelle technologie.

Les arnaques aux cryptomonnaies plus faciles d’accès rendent le Métaverse dangereux.

Le Métaverse, pour bon nombre d’utilisateurs, reste admis comme une interface où ceux-ci pourront évoluer à loisir en émulant leur vie dans le monde réelle. Il s’agira pour eux d’une forme de réalité alternative appelée réalité virtuelle. Toutefois, aussi virtuelle peut-être cette réalité, celle-ci restera cependant connectée à la réalité tangible.

La réalité virtuelle dans le Métaverse, dangers réels pour l’utilisateur.

Pour mieux passer d’un univers à l’autre, le Métaverse a considéré l’hypothèse du transvasement de l’argent réel vers le monde virtuel grâce aux cryptomonnaies. Ainsi, un portefeuille crypto sera aussi bien accessible dans la réalité que dans le Métaverse. Pour autant, les mêmes risques seront à déplorer.

En centralisant un moyen de paiement en cryptomonnaies sur le Métaverse, les portefeuilles des utilisateurs vont alors se faire convoiter par bon nombre de hackers.

Les arnaques aux cryptomonnaies vont être sans cesse plus nombreuses et toujours plus sournoises. Les personnes n’étant pas familières avec le milieu informatique se trouveront très vite démunies face à ces manœuvres de piratage de crypto dont ils ne pourront pas se prémunir. Le Métaverse va ainsi au devant de nombreuses accusations de vol permis par sa plateforme.

La violation de la vie privée rend le Métaverse plus dangereux
Cybercriminel – Freepik

La violation de la vie privée dans le Métaverse signifie plus de dangers.

Le groupe Meta, qui comprend notamment Facebook, n’est pas à l’abri d’accusations relatives à la collecte frauduleuse de données. Facebook, en effet, a été maintes fois accusé de vendre les données de ses utilisateurs à des entreprises et même à des États. Et cela, uniquement à partir des données collectées sur un réseau social.

Le Métaverse, du fait de ses spécificités, impliquera que chaque action et chaque interaction ayant lieu en son sein sera enregistrée. Pas même une conversation ne pourra être confidentielle. Cette réalité virtuelle, en restant cantonnée dans un cadre strictement informatique, suppose que chaque utilisateur demeurera considéré par le Métaverse comme une donnée à part entière et non pas un être humain.

La collecte de données sur le Métaverse, ainsi, sera amplement facilitée par la réalité virtuelle et tous ses outils. Rien de ce que vous y ferez ne restera confidentiel. En outre, tout pourra se consulter par les créateurs de la plateforme.

Il n’est pas exclu que Meta s’enrichisse considérablement en vendant frauduleusement toutes les informations vous concernant à des groupes financiers et économiques. En un sens, accéder au Métaverse pourrait revenir à souscrire à un totalitarisme sous contrôle. Totalement informatisé où le respect de la vie privée deviendrai inenvisageable.

Les risques de cyberharcèlement augmentent les dangers dans le Métaverse.

Avec la notion de réalité virtuelle, les notions de harcèlement et de cyberharcèlement commencent à se confondre. Or, aucun cadre juridique n’a jamais eut une préparation à cette éventualité. Le fait d’accéder à un monde virtuel ne signifie pas que tout vous est permis ; il ne s’agit pas d’un jeu-vidéo mais de la transcription du réel dans le virtuel.

Aussi, plusieurs cas d’école récents ont permis de démontrer les problématiques de demain relatives au Métaverse. Le cas d’Horizon World’s, dépendant de Meta, a connu en son sein un épisode de harcèlement sexuel d’un avatar virtuel. Le flou juridique entourant ce danger a empêché la moindre autorité d’agir comme il se devait.

Beaucoup d’utilisateurs du Métaverse pourraient interpréter la réalité virtuelle comme un monde abstrait dans lequel ils joueraient à un jeu de rôle. Or, il n’en est rien. La personnalité virtuelle a vocation à se confondre avec la personnalité juridique de celui ou celle qui l’incarne. Se présenter dans le Métaverse n’implique pas de devenir un personnage à part, mais d’être soi-même.

Ce manque de clarté pourrait donner lieu à de nombreux comportements que les utilisateurs estimeraient anodins, facilitant ainsi le harcèlement sexuel.

L’impact psychologique qu’implique le Metaverse.

Le fait d’incarner un nouveau soi dans un monde virtuel se veut à l’origine de nombreuses conséquences psychologiques fâcheuses. L’une de ces conséquences, déjà appréhendées par de nombreux spécialistes, se rapporte alors à l’estime de soi et à la vision que l’on a de sa personne.

En confondant leur représentation avec un avatar virtuel conçu sur mesure, beaucoup d’utilisateurs pourraient finir par souffrir de problèmes liés à leur identité physique. En s’assimilant à la représentation virtuelle – et donc factice – d’eux-mêmes dans le Métaverse. Ceux-ci souffriront de ne pas pouvoir y ressembler dans la réalité au point de ne plus pouvoir s’assumer.

L’estime de soi a été lourdement entamée chez les jeunes confrontés à des modèles de beauté inatteignables pullulant sur les réseaux sociaux tels qu’Instagram. Le Métaverse pourrait alors aggraver considérablement ce phénomène au point de provoquer des tentatives de suicide, faute de ne pas pouvoir ressembler à ce que certains voudraient être.

Abandonner la domination du Métaverse à une entreprise reste dangereux.

Le Métaverse, bien qu’il se décline en plusieurs univers virtuels différents, reste globalement centralisé par un acteur économique précis : le groupe Meta. Celui-ci, dominé par Mark Zuckerberg exerce un droit de contrôle sur cet univers de plus en plus englobant.

N’est-il pas dangereux de confier la gestion de sa vie privée à un foyer informatique dominé par quelques personne? Prétendre que ceux-là même qui domineront cet univers virtuel pourraient se considérer comme les dieux de ce dernier. Est-ce vraiment une extrapolation? Cela, alors, laissera place à de nombreuses dérives inhérentes au Métaverse.

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